De la ruine

1. Reliquats d’Icare
2. Le sac et les cendres
3. Idylle au Saxifrage
4. Apophtegme de Qohélet
5. G 319
6. Autodafé
7. Avide d’épave
8. A la fin du 0
9. Chapelle de Diogène
10. Demande à la poussière
11. Rêve à Patmos

Releases September 30, 2022

Traître Câlin = nAda + Jbaâl
Composition, interprétation, enregistrement, mixage, artwork :
Traître Câlin @ Studio Planet Caravan & Cafard Nord
Sax on Autodafé : Yann Le Borgne
Analog Master : Riccardo Rico Gamondi @ Fiscerprais Studio

After spitting gall to the heavans, hiding the sky from the pious, hammering the walls of temples to pin the nails that carry the 13 anti-offerings that comprises XIII EX-VOTOS, first album released in 2020, the edifices have crumbled. Only ruins remain.

“De la Ruine” are lampoons of anguish howled at the Sun, the pain of success, the intoxicating fall, grinding teeth in the face of nothingness, the failure of a victory too bitter to taste, the alcoholic delusions of those tired of the absolute.

Since it’s not presumably easy being a God, it’s no less easy being the sicarius. As what hides executioner’s mask aside from ambiguous emotions, oxymoronic sensitivities? And what passion remains when hubris expires, what purpose is left when the abyss inspires?

11 tracks. Like as many lacerating caresses in order to force the apocalypse be fulfilled in the splendid decay as we know it: shattering lies in favor of an absurd reality; the exhilarating collapse of grandiose ambitions.

Après avoir cracher le fiel aux cieux, cacher le ciel aux pieux, marteler le mur des temples pour y planter les clous qui portent les 13 anti-offrandes que constitue XIII EX-VOTOS, premier album sorti en 2020, les édifices se sont écroulés. Ne reste alors que de la ruine.

«De la ruine» c’est des pamphlets d’angoisse gueulés au soleil, la douleur de la réussite, l’enivrante chute, les dents qui grincent face au néant, c’est l’échec d’une victoire trop amer pour être goutée, les délires éthyliques de ceux que l’absolu fatigue.

Car s’il n’est vraisemblablement pas facile d’être un Dieu, il n’en est pas moins aisé d’en être le sicaire. Car que cache le masque du bourreau sinon d’ambiguës émotions, d’oxymoriques sensibleries ? Et que reste-t-il de passion lorsque l’hybris expire, que reste-t-il de raison lorsque l’abysse inspire ?

11 titres. Comme autant de lacérantes caresses afin de forcer l’apocalypse à se réaliser dans la splendide déchéance qu’on lui connait : l’éclatement des mensonges au profit d’une absurde réalité ; l’effondrement grisant des ambitions démesurées.